Une thèse de doctorat sur les jeunes de Mayotte

Cette thèse consacrée aux jeunes de Mayotte est réalisée par Tanguy Mathon-Cécillon au Centre de recherches Éducation et Formation de l’Université Paris Nanterre.

L’objectif de la recherche est de mieux comprendre les trajectoires des jeunes qui habitent à Mayotte et qui entrent dans la vie adulte. L’âge de 18 ans est une étape très importante : elle marque le passage à la majorité et offre de nouveaux droits, mais aussi de nouveau devoirs.

Mais c’est aussi une période de transition entre l’adolescence et les projets du début de la vie adulte : études, formations, travail, vie de famille…

A Mayotte comme partout ailleurs, tout le monde n’arrive pas à 18 ans avec les mêmes ressources. Les conditions d’entrée dans la majorité sont inégales entre les personnes. Ces conditions dépendent de plusieurs dimensions.

Il y a par exemple :

• La dimension sociale : le « carnet d’adresses », c’est à dire les relations que l’on a, les personnes que l’on connaît…
• La dimension culturelle : le niveau scolaire, la maîtrise des langues…
• La dimension financière : les revenus d’argent, les conditions matérielles (logement, équipements)…

Une autre dimension contribue à la création des inégalités au sein de la population, elle concerne la nationalité des individus, leur statut légal sur le territoire, ou encore leur connaissance des institutions… c’est la dimension citoyenne.

Puisque ces inégalités sont l’affaire de tous, le questionnaire « maYorité » permet de mettre en lumière la situation des jeunes de Mayotte au regard de ces 4 dimensions, dans le respect de l’anonymat des participants.

Si cette recherche t’intéresse et que tu souhaites en savoir plus sur ma thèse, tu trouveras une présentation détaillée sur le site du centre de recherche :

Titre de la thèse : « Devenir majeur à Mayotte. Bénéficier de ressources inégalement réparties : l’enjeu des institutions éducatives et socio-éducatives »

Sous la codirection de :

• Gilles Séraphin, professeur des universités en sciences de l’éducation et de la formation, Université Paris Nanterre
• Didier Breton, professeur des universités en démographie, Université de Strasbourg