Les perceptions, les représentations et la prise en compte des pratiques de confiage informel par les professionnel.le.s du social en France métropolitaine
Thèse réalisée par Filipina Salomon,
sous la direction de Gilles Séraphin.
Résumé :
Cette recherche doctorale vise à étudier comment les différent.e.s professionnel.le.s du social repèrent, perçoivent et prennent en compte les pratiques familiales de confiage informel. Dans cette étude, l’expression confiage informel est relative à la situation d’un enfant confié par sa famille d’origine à une autre personne de manière informelle, en dehors de tout cadre légal (tel que délégation d’autorité parentale, tutelle, mesure ou prestation de protection de l’enfance…). Le confiage informel s’avère, dans le contexte français métropolitain, une pratique marginale, souvent discrète, décalée par rapport à la norme de la cohabitation des parents avec leurs enfants. Dans quel cas un confiage informel peut-il être toléré, voire encouragé, et dans quel cas est-il considéré comme problématique (par rapport aux besoins de l’enfant, à son bien-être, au danger ou risque de danger) ? Comment les différentes dimensions (administrative, juridique, éducative, culturelle, affective) de la situation de l’enfant vivant en confiage informel sont prises en compte, analysées et quel accompagnement en découle ? Dans quels cas le confiage informel peut-il se formaliser par un encadrement institutionnel, tel qu’une mesure de tiers digne de confiance ou une délégation de l’autorité parentale ? Plus généralement, comment le confiage, une pratique informelle et relevant de la sphère privée, est-il régulé par les institutions et par leurs agents ?
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